9 janvier 2009 - grand ski à l’Alpe d’Huez
C’est parti pour la saison d’hiver!
On ne s’attendait pas à beaucoup de neige mais il y en a encore moins que ce qu’on pensait.
Départ d’OZ ou l’on est vraiment tranquille et qui n’est qu’à 40 minutes d’HP.
On attaque par le Grand Sablat, classique parmi les classiques.
On est les premiers de la journée, Le soleil est là, le vent lui est parti et la neige est finalement plutôt bonne.
A 11h30 au dessus de Clavan, tous le monde a le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’on met les peaux pour la demi-heure de remontée jusqu’au col de Sarenne. On est bien loin de regretter l’hélico qui nous nargue car on papotte tranquilement au soleil et cette petite montée est des plus agréables.
Pique-nique rapide mais confortable sur la table du chalet ****.
On re-part vite pour le sommet du Pic-Blanc.
Une autre petite demi-heure de peaux pour rejoindre le col de la Pyramide.
On est les premiers depuis la dernière chute de neige.
Prudence, je place une petite main courante pour attaquer la première pente finalement en top condition.
Pas forcement indispensable, Christophe skie donc du sommet.
La main courante est toujours instructive surtout que c’est une première pour certains.
La grande pente vierge de trace est au soleil et en vrai poudreuse…
Ensuite, j’hésite beaucoup, on est un peu tard pour descendre à droite sur Vaujany mais c’est un peu dommage de rejoindre la piste.
Après une petite remontée en peaux et un portage de quelques dizaines de mètres, on finit par trouver l’entrée du couloir fleur dont je ne connaissais pas vraiment l’inclinaison.
On l’avait repéré le matin depuis le télé et Myriam (les autres aussi?) appréhende un peu d’autant que la fatigue se fait sentir sur les jambes les moins entrainées.
Ca se fera en grosse partie en dérapage pour tout le monde même si certains auraient bien tenté quelques virages.
Ambiance de coucher de soleil fantastique.
On finit au crépuscule sur une piste déserte éclairée par la lune et vin chaud offert à la station d’Oz.
Je regrette ce dernier couloir un peu trop difficile et je pense qu’à l’avenir je réfléchirai à deux fois avant de me lancer avec un groupe de six dans un couloir.
C’est un peu comme le couloir des fréaux lors d’une sortie d’il y a quelques temps:
En bas, tous le monde est ravi, mais surtout d’être en vie.
Au final, une journée qu’on est pas prêt d’oublier je pense!
On a même ramené des photos grâce à Helene. Voici ma sélection: http://picasaweb.google.fr/mvanpe/GrandSkiLAlpeDHuez#
A la suite de cette journée, le casque et les peaux de phoques paraissent indispensable au bon déroulement sur les sorties grand ski.
- Marco